Ils peuvent être répartis en domaines d’activité, en fonction de leurs principales caractéristiques.

Concevoir un projet

Pour qu’un outil numérique voie le jour, il faut d’abord l’imaginer. C’est le rôle des chefs de projet, rattachés au web, au mobile ou aux logiciels. Ils agissent ensuite en véritables chefs d’orchestre, articulant les différentes missions des membres de l’équipe avec les attentes des clients. Pour comprendre les impératifs de chaque métier et que le travail d’équipe fonctionne, ils doivent connaître ces différentes professions et posséder des qualités managériales.

Autre type de conception ? Le design : les webdesigners conçoivent l’identité visuelle de tout support digital. Créatifs et comprenant rapidement les attentes des clients pour les retranscrire graphiquement, ils sont aussi dotés de solides compétences techniques.

Programmation et intégration

Pour l’opérationnel, les développeurs logiciels et web entrent en scène. Ils connaissent de nombreux langages informatiques leur permettant de construire pages et fonctionnalités de l’outil qu’ils doivent concevoir. Si les chefs de projet sont des architectes, les développeurs sont des bâtisseurs. Sens logique et réactivité leur sont indispensables pour coder dans de bonnes conditions. Dédiés au web, les intégrateurs transforment les maquettes des webdesigners en pages concrètes.

Sécuriser et solidifier les réseaux

Pour qu’un outil numérique soit fonctionnel, sa sécurisation est primordiale. C’est le rôle des Responsables Sécurité de l’information, chargés d’anticiper cyberattaques et bugs divers, mais aussi de sécuriser les données des utilisateurs. Capacité d’anticipation, réactivité et compétences techniques sont nécessaires. 

Les Spécialistes infrastructure ou bases de données œuvrent à la solidité d’un outil numérique, permettant de stocker un grand nombre de données en externe. Grâce à leur travail, toutes les informations nécessaires au bon fonctionnement de cet outil circulent de manière fluide.

Communiquer 

La communication digitale exige des compétences propres au numérique : manière de s’adresser aux cibles, connaissance des plateformes pour diffuser son message, évaluation et analyse des utilisateurs. Les community managers élaborent les publications des entreprises et déterminent les bons médias sociaux pour les diffuser : ils doivent donc les maîtriser, ainsi que les outils graphiques pour concevoir leurs messages ; mais aussi posséder une belle plume pour captiver l’attention. 

Enfin, les traffic managers sont chargés d’analyser le comportement des internautes ou utilisateurs de l’outil. Ils peuvent aussi proposer des campagnes pour augmenter sa visibilité ou son utilisation. 

Elles varient en fonction des métiers visés. Les écoles d’ingénieurs préparent à un grand nombre de métiers à responsabilités ; de même que les écoles d’informatique, de commerce, de communication et certaines écoles d’art pour les métiers axés sur le design. 

À l’université, plusieurs licences préparent aussi aux métiers du numérique, sous forme de spécialisations accessibles à partir de la deuxième ou troisième année. S’il souhaite davantage se spécialiser, votre enfant peut poursuivre en master (création numérique, marketing digital, communication digitale ou encore marketing, vente).  

Au lycée aussi, les opportunités de poursuite d’études post-bac sont possibles, en particulier si votre enfant vise des cursus courts.

Après le bac, plusieurs options s’offrent à votre enfant. En 2 ans, les BTS permettent une approche concrète du métier visé, avec expérience professionnelle à l’appui. Par exemple, il existe un BTS services informatiques aux organisations ou des BTS communication. Mais 3 ans d’études après le bac au minimum ouvrent sur plus de choix : licence professionnelle (e-commerce et marketing numérique, métiers de l’informatique…) ou BUT (métiers du multimédia et de l’internet, statistique et informatique décisionnelle, réseaux et télécommunications). À bac+3, de nombreux bachelors préparés en écoles sont également possibles. 

Des cursus plus longs sont faisables dans ces établissements : programme grandes écoles ou bachelor suivi d’un master. Plusieurs écoles proposent d’ailleurs des cursus au nom du métier visé. Pour une gestion globale de projets numériques, mieux vaut viser un bac+5. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à lire notre article dédié aux formations bac+5 et aux avantages de l’alternance.