Témoignage
Portrait d’Ophélie, d’une licence d’anglais à la communication évènementielle
Durée 2 minutes
Besoin de relever un nouveau challenge, opportunité à saisir, envie de changement… Chaque année, nombreux sont ceux qui se lancent dans une reconversion professionnelle. Et si vous franchissiez vous aussi le pas ? Avec le podcast « Nouvel itinéraire », découvrez les portraits de celles et ceux qui ont osé tentez l’aventure. Aujourd’hui, zoom sur Ophélie, devenue chargée de communication événementielle après une licence d’anglais.
Une licence d’anglais obtenue en 2020
Titulaire d’un bac Littéraire en 2017, Ophélie n’a pas vraiment d’idées sur ce qu’elle souhaite faire au moment de poursuivre ses études. « Il y a plusieurs domaines qui m’intéressaient, la psycho, la socio, l’anglais… » confie-t-elle. Elle se dirige finalement vers une licence d’anglais car elle « aime bien la langue. Mais je ne voulais pas faire prof, plutôt évoluer dans le domaine de la traduction. »
Absence de motivation et pas de Master
Pourtant, dès le début du premier semestre, elle se rend compte qu’elle veut changer de voie. « Je n’étais pas motivée plus que ça par ma licence mais je ne savais pas quoi faire d’autre. Je regardais ailleurs mais sans conviction » se remémore-t-elle. Elle continue finalement jusqu’à la fin, « en me disant que je verrai bien après ». N’obtenant pas de place en master, elle part faire jeune fille au pair à Londres. Et, à son retour, se décide à reprendre des études. Elle se lance alors dans un BTS SAM (Support Action Managériale) en alternance. « Il y avait des matières un peu générales, ça m’allait bien car je ne savais toujours pas à quoi me destiner. » Mais cela ne lui plaît toujours pas. « J’ai tenu 7 mois. Au travail, c’était redondant et je me suis rendu compte que la routine au boulot ne m’intéressait pas. » Elle finit par travailler temporairement… dans un centre de lancer de haches.
Un virage vers le secteur de la communication évènementielle
Par la suite, elle réfléchit durant un an à son avenir, persuadée qu’elle doit reprendre des études en alternance. « Mon orientation ne se passait pas bien. Je n’allais pas bien dans ma vie, j’étais très perdue. Pour autant, j’étais attiré par le monde de la communication, des festivals… Je me suis rappelé d’une école dont mon frère m’avait parlé. Je suis passée à l’action, j’ai passé des épreuves et j’ai été prise. »
Aller au-delà de l’appréhension
Sur sa reconversion, Ophélie jette un regard lucide : « J’avais beaucoup d’appréhension car je n’avais aucune expérience dans ces domaines. Je rentrais en 3e année, et j’avais peur d’être à la ramasse. J’avais aussi peur de l’écart d’âge mais j’ai réussi à me faire des amis. » Comment a-t-elle fait pour surmonter ces obstacles ? « Je me suis lancé, j’y suis allé et tout s’est bien passé ! »
